15/12/06
Le lendemain,
nous allions au lac Oanob, ou nous passions une journée tranquille. Baignade,
bronzage. Beaucoup de vent le soir, l’un des piquets de tente en bambou en a
été fendu.
Nous sommes ensuite revenus
à Windhoek. Nous avons séjourné 1 semaine chez Marc et Laurence. Il y eu le
mariage d’Erwan et Simone, ou nous avons passé une bonne soirée. Il y en eu
d’autres d’ailleurs. Chaque soir, nous étions invité ailleurs, ou encore chez
Marc et Laurence. Chaque soir, bonne bouffe, bière, vins et champagne. Nous
avons fait notre semaine de fêtes un peu en avance, je crois.
Nous avons pris notre temps,
trié ce qui devait rester à Windhoek.
Nous ne sommes pas encore très surs de comment ces ballots nous
rejoindrons. Passé des heures dans des queues inutiles à la police pour obtenir
des certificats.
Nous avons dit, redit et
re-redit au revoir a tous. Les embrassades étaient parfois émouvantes, parfois
inattendues. Certains nous manqueront beaucoup plus que d’autres.
Hier matin,
donc, grand départ. Heu non. En fait, nous nous sommes levés à 11h.
Je recommence.
Hier après midi, donc, grand
départ. Cap au nord. Nous avons dormi prés d’Otjiwarongo, à 270km au nord de
Windhoek.
Journée un peu morne,
anesthésiés que nous sommes par tout ceux et ce que nous laissons derrière. Et
puis il y a l’autre évènement, non moins grandiose. Manue arrête de fumer…
Hier soir, grand moment de
vie de couple. De temps à autres, une odeur pestilentielle envahissait la
tente.
Dernier coucher de soleil dans le désert namibien
Big Mama encore toute propre et brillante
Ce matin,
un peu de marche, et nous sommes allés déjeuner chez Philippe et Monique, à
Otjiwarongo. Philippe est un de nos ex-collègues de chez African Eagle. Ils
vivent en Namibie depuis 1990.
Nous dormons ce soir prés de
Grootfontein. Tout est très vert. Ca sent de plus en plus l’Afrique tropicale
humide. Il fait chaud et humide, et nous sommes envahis par les moustiques.
Le camping est tout neuf. La
patronne, une vénérable fermière allemande obèse, ne semble pas trop comprendre
comment fonctionne son camping. Tout est boueux. Le ciel est lourd de nuages
noirs.
Il a du beaucoup pleuvoir
ici, lui dit Manue.
Hélas, non, nous
répond-elle, l’air désolé, nous attendons toujours, ça ne vient pas.
A partir de demain, ce sera
terra incognita pour moi. Manue, de son coté, est déjà allée plusieurs fois
jusqu’aux chutes victoria.
17/12/06
Avant-hier soir, 1 heure ou
deux après les précédentes lignes. Manue sort de la douche, referme la porte.
Sous la douche, je l’entends hurler d’effroi. Je sors à poil. Elle était à 10
mètres, à mi-chemin de la tente. « Un énorme cobra du cap, il est passé
juste derrière moi ! ».
Elle regardait à terre, se
disant, tiens cette branche, ça pourrait être un serpent, il faudrait que je
fasse attention. Elle a entendu un bruit derrière elle, et il était juste
derrière ses pieds, en train de passer.
Hier, nous avions positionné
la tente de façon à ne pas être réveillé par le soleil, le matin. C’est que dés
qu’il touche la tente, cette dernière devient une fournaise. Et nous sommes
alors obligés de nous réveiller tôt, vers 8-9h. Donc pas de grasse matinée, pas
de câlins…
Hier
matin, nous avions encore raté notre coup.
Nous avons franchi la
barrière vétérinaire en début d’après midi, 150 km avant Rundu. Avant la
barrière, ce ne sont que de grandes fermes qui datent de la colonisation
allemande ou sud-africaine. Personne au bord des routes, pas de villages. Pas
de champs. Que des clôtures et la brousse.
Après la barrière,
l’Afrique. Des petits villages faits de concessions et de cases, des gens
partout au bord des routes, qui marchent, palabrent, nous regardent passer,
promènent leurs troupeaux de chèvres ou de vaches. Des champs. Des gens qui
sont habillés de boubous, de belles couleurs, et non de façon terne ou en bleu
de travail. Des africains quoi, pas des travailleurs déracinés sortis des
fermes de l’apartheid.
Le paysage est aussi beaucoup
plus vert, les nuages plus menaçants. Nous sommes beaucoup plus au nord, déjà,
par rapport à Windhoek, et proches de l’Angola. L’humidité devient palpable,
omniprésente.
En arrivant à Rundu, sur le
fleuve Kavango, juste en face de l’Angola, nous rencontrons Pascal, sa mère, et
Mathilde. Pascal et Mathilde sont des français, expatriés à Windhoek. Nos
chemins se croisaient la, et nous avons passé la soirée ensemble dans un
camping au bord d’un bras mort du Kavango.
Enfin, ILS ont passé la
soirée ensemble. Moi, je me suis armé d’un marteau et de deux tourne visses, et
après avoir enlevé la roue arrière gauche, j’ai passé au moins une heure à
enlever le tambour du frein. Le frein chauffait anormalement (il était bloqué),
et risquait de faire éclater le pneu. Ils ont donc pris l’aperto dans le calme
de la brousse africaine, sur une terrasse regardant le fleuve, au rythme de mes
violents coups de marteaux.
Mathilde et la Maman de Pascal
Ce matin,
nous avions enfin bien positionné la tente. Hourrah ! Réveil à… Heu,
pardon. Sortis de la tente à 10h30, après le départ de nos amis. Ils nous ont
laissé un gentil mot sur la voiture.
Nous avons pris le petit
déjeuner sur notre terrasse. En face, de l’autre coté du fleuve, un groupe de
femmes se lavaient et lavaient leur lessive.
Départ à midi et demi.
Nous sommes arrivés en fin
d’après midi au camping de Ngepi, prés
du parc national de Mahango, frontalier du Botswana. Notre tente est plantée au
bord du fleuve Kavango. Nous entendons les hippos honhonter à quelques dizaines
de mètres de nous. Manue scrute souvent la berge anxieusement, avec son spot,
des fois que l’un d’eux viendrait par ici.
Tout à l’heure, nous sommes
allés courir ensemble. C’est la première fois. Ca nous a fait du bien. Ca fait
partie de son programme de sevrage.
18/12/06
Hier soir, Manue jouait avec
un oiseau. Nous n’avons jamais vu à quoi il ressemblait, car il était caché
dans les hautes branches au dessus de nous. Elle sifflait des mélodies de 3-4
notes, tutututi !, et l’oiseau répétait, tutututi !
En fin de matinée, nous
sommes allés dans le parc national de Mahango, au bord du fleuve Kavango. Très
jolis paysages de marais, d’énormes baobabs, et beaucoup d’animaux. Au
menu : Hippotragues noirs, koudous, impala, pukus, sitatungas, lechwes,
zèbres, gnous, buffles, girafes, babouins, phacochères, et deux varans.
A midi, nous nous sommes
arrêtés au bord du marais, la plaine alluviale inondée de fleurs de nénuphars
et de papyrus. Nous entendions des hippos dans le lointain. Nous avons sorti
les légumes, la glaciaire, improvisé des chaises. Nous nous apprêtions à
croquer dans nos sandwichs, quand… Une sorte de gros rot émanant d’un très gros
mammifère, genre ruminant, vraiment pas loin de nous, dans un bosquet à 15
mètres.
Je suis parti en éclaireur,
pour en faire prudemment le tour, en gardant mes distances. J’en avais presque
fait le tour quand j’ai vu au sol des traces d’hippo très, très fraîches. Je
suis revenu en arrière, on a tout remballé prestement et nous sommes partis,
sans demander à savoir s’il y avait effectivement quelque chose dans ce
buisson. Manue me reprochait mon imprudence à vouloir aller voir d’où vient un
bruit dans un parc national …
Pause déjeuner, avec le fameux buisson à hippo derrière
Nous sommes allés 100m plus
loin, sous un baobab colossal. Nous avons tout re-déballé, mordu dans nos
sandwichs (enfin !), quand nous avons entendu des grognement inamicaux émanant d’au dessus de nous. C’est
pas possible, il n’y a pas moyen de manger tranquilles dans ce pays !
Après quelques minutes, nous
avons repéré deux jeunes singes vervets.
Retour en milieu d’après
midi au camping.
Un peu de serrage de visses.
Un footing le long d’une piste de sable entre les villages africains. Une
baignade dans la piscine, en fait un radeau dans le fleuve avec une grande cuve
grillagée, à cause des crocos et des hippos. Un apéro au bord du fleuve, sous
les arbres de l’Afrique tropicale, prés d’un feu de bois…
20/12/06
Hier midi,
nous avons dut patienter à Divundu à une
station service, car il n’y avait pas d’essence. Le camion citerne est arrivé 10
minutes après. Nous avons eu de la chance, car certains avaient passé la nuit à
l’attendre. Il y avait une petite file d’attente.
Longue traversée de la
réserve animalière de Caprivi. Nous avons vu un éléphant traverser juste
derrière nous vers la fin.
Puis nous avons bifurqué
vers le sud, sur une piste 4*4. Beaucoup de sable, des ornières de sable, dans
une forêt touffue.
Un troupeau d’éléphants
suivait la même piste, dans le même sens que nous (ouf !). Il y’avait les
petits qui jouaient devant nous. Mais c’était assez stressant pour nous. Nous
voulions joindre un camping à 15 bornes du goudron, et un troupeau d’éléphant,
c’est un obstacle de taille. Nous étions comme dans un tunnel dans le
feuillage, impossible de voir à 10 mètres. Il fallait avancer très prudemment,
à chaque virage espérer ne pas tomber juste derrière, attendre un peu, prier
qu’ils ne sont pas dans les buissons à quelques mètres à peine.
C’est flippant d’entendre un
éléphant grogner dans la foret, pas loin, et de ne pas savoir ou il est, s’il
vient ou pas.
Au bout d’un moment, ils ont
fait une incursion hors de la route (est
ce de la chance ou est ce qu’ils nous laissent passer ?) et nous avons put
passer. Pas de photos, trop de stress pour penser à ça.
Nous sommes arrivés au
camping, une île dans les marais au bord de la rivière Kwando. Superbe. Des
papyrus, des nénuphars, des oiseaux en pagaille, des varans et des hippos. Nous
avions pour voisins un couple d’allemands retraités, avec leur fille, leur
chien, et leur gros camion aménagé, récupéré de l’ex armée est-allemande. Ils
sont venus jusqu’ici depuis l’Europe en passant par l’Afrique de l’est.
Nous avons but un apéro hier
soir ensemble.
Ce matin,
nous avons fait notre premier pain. Pas
mal du tout pour un premier essai. Manue a le coup de main. J’avais déjà essayé
voici deux ans, au Sénégal, mais ce n’était pas vraiment une réussite.
Ballade dans le petit parc
de horseshoe. Très, très joli, le long de la rivière Kwando. Tséssébés,
impalas, pukus, hippos, babouins, vervets, et quelques oiseaux sympas.
Maman hippo et son petit et Georges
Au retour, nous avons
constaté qu’un hippo avait inspecté notre campement.
Temps orageux, très belle
lumière. Nous sommes encore une fois passés entre les gouttes.
23/12/06
Avant avant-hier.
Nous avons quitté Nambwa et
fait les 15 km jusqu’à Kongola, où nous avons fait quelques courses. Pas
d’éléphants sur la piste. Ouf !
Une bonne averse tout de
même. L’étanchéité de la voiture, malgré certains travaux, laisse clairement à
désirer. A revoir, surtout au niveau du toit ouvrant.
Nouveau camping au bord de
la Kwando. Superbe, avec des terrasses sur pilotis. Beaucoup de crottes
d’éléphants.
Dans l'après midi, temps
pluvieux. Nous nous sommes installés sur le lit dans Big Mama, bien au sec (une
bâche sur le toit), et nous nous sommes regardés un film sur l’ordi de Manue.
Coucher de soleil sur la Kwando
Coucher de soleil sur la Kwando
Le soir, après manger, nous
avons entendu des barrissements et grondements d’éléphants dans la forêt ;
Nous sous sommes couchés dans la voiture, l’oreille collée aux fenêtres à peine
entrebâillées, à écouter toute une famille passer à 100-200m de nous, inquiets
qu’ils ne s’approchent trop prés. Nous nous sommes endormis comme ça.
Avant-hier
Arrivée vers midi à Katima
Mulilo. Enfin une vraie ville africaine. Des routes défoncées, de grandes
flaques de boue, des coupures d’électricité prolongées.
D’ailleurs, on en a eu deux
dans un supermarché, et Manue s’est fait tâter le ventre dans l’obscurité pour
voir si elle avait une banane.
Camping au bord du Zambèze.
En face, c’est la Zambie.
Un immense eucalyptus sur le
camping. Un magnifique bougainvillier l’escalade comme s’il voulait atteindre
le ciel.
Une escadrille d’aigrettes
se pose prés de nous.
Nous nous sommes installés
prés d’un manguier. Des écureuils parcourent les branches et font tomber les
mangues bien mures, pour le plus grand bonheur des oiseaux, et des humains
profiteurs que nous sommes. Elles auront été très appréciées.
Grosse frayeur ave l’œil
droit de Manue. Elle s ‘est aspergé d’anti-moustique par accident.
Georges
Hier
Réveil 7H3O.
Mélanie et Céline arrivent
en car Intercape à Katima Mulilo, à notre rencontre pour passer noël a Jungle
Junction, une île sur le Zambèze.
Retard d’une heure. Pas
grave, on a du temps pour adapter la voiture afin d’asseoir nos amies.
11h30. Réception des filles
et départ pour la frontière zambienne. Après les passages administratifs, c’est
parti !
Embranchement à droite après
environ 100 km de route. Joli villages, des enfants, de la vie, c’est très
vert, magnifique…
Et voila, c’est parti. A
droite ! A droite ! A gauche ! Piste sableuse, détrempée. Il est
environ 17h quand la boue prend le dessus sur notre super driver, Mister Georg.
Les roues de gauche sont
enfoncées d’environ 50 cm dans de la boue bien mouillée. Et hop ! Tout le
monde dehors les pieds nus, pantalons et jupes relevés…
2 heures plus tard… Suite à
une bataille acharnée avec Georges aux commandes, nous décidâmes de planter les
tentes et de dormir sur place. « Demain, il fera jour. »
Encore plus stuck que jamais !
Le sommeil ne vient pas.
Nous avons vraiment galéré. Treuil manuel, sangles, pelles, mais la boue est
trop glissante.
Bravo et merci à toute
l’équipe, très coopérante.
Il fait noir, et les
grenouilles chantent.
Nous finirons par nous
endormir.
Manue
24/12/06
MERRY CHRISTMAS !!
6h20 ! Taratata ! Le
clairon ne sonne pas, mais Georges est déjà sur le qui vive.
Et hop ! Sur la galerie
de Big Mama. Et hop ! Le cric forestier ! Et hop ! Georges met à
nu ses beaux biceps. Faut dire que soulever Big Mama, châssis enfoncé dans la
boue gadoue glaise, il en faut du muscle !
Georges, les doigts de nez
dans la boue.
Il nous fait ça tandis que
les filles pensent d’abor au p’tit dèj.
Allez ! Bien repus,
c’est reparti. Câbles. Treuil. Contre poids sur le marche pied qu’on fini par
casser. Plaque de désensablement, bouts de bois. Big Mama en l’air à moitié,
tout le monde a dîné dans la gadoue, ça ne marche toujours pas.
D’ailleurs j’ai oublié
d’évoquer l’agréable sensation de se lever et de poser tendrement ses doux
pieds dans la douce boue en dehors de la tente. Un régal ! Du vrai bonheur
à l’état pur.
Retour à Big Mama. Pas moyen
de la sortir de l’ornière.
Et là !
Révélation ! On dégonfle les pneus, on décharge tout le poids, et Dieu
sait qu’il y en a. Entre les bidons d’essence les caisses rouges, noires, de
toutes les couleurs, la brosse à ongles de Céline… Et on fonce dans l’ornière à
la barbare, Manue aux pédales engadouillées, roues bloquées, yahooo ! Ca
éclabousse, Mais ça passe !
Big Smile pour tout le
monde, et hop ! On recharge tout le bazar, on plie le camp, on se lave les
pieds, et c’est reparti pour un trajet de folie à fond entre les arbres…
« Noël 2006, vacances
aventure » noté à la boue sur Big Mama. C’est sur, c’est l’aventure et on
aime ça.
Mélanie
Nous sommes arrivés au
village de Bovu ; enfin en Afrique, des huttes, des enfants qui courent.
Nous sommes vraiment contents d’être arrivés.
Manue donne quelques gâteaux
à une petite fille. Georges ne trouve pas ça bien…
Nous nous garons prés d’une
voiture d’américains. Nous leur racontons notre aventure dans la forêt. Ils ont
l’air plutôt confiants. Ils vont chercher leur fils à l’aéroport. (NB de
Georges ; nous apprendrons plus tard qu’ils se seront bien enlisés aussi)
Voila, nous sommes à deux
doigts de traverser le Zambèze. Quel bonheur !
Nous avons fait plusieurs
voyages pour vider la voiture. C’est un vrai bordel, table, chaises, caisses…
Des enfants nous regardent
en rigolant, et Manue fait le clown. Ils sont contents.
Georges et Mélanie lavent les
plaques de désensablement et le treuil. Je fais des allez retours vers les
barques (mokoros). Enfin nous traversons le Zambèze jusqu’à l’île. Nous
arrivons enfin au camp.
Manue n’a pas l’air
contente. Nous ne pouvons pas faire de feu à coté de nos tentes. L’organisation
a l’air bizarre. Nous allons à la réception pour parler de l’organisation et
des commodités. Un grand gars frisé nous accueille, il s’appelle Mick, il est
américain de Pennsylvanie. Il nous explique comment fonctionne le camp et nous offre
à boire. Une bière pour moi, je suis super crevée. Je dors sur l’un des
canapés, et j’écoute vaguement la conversation. Tout le monde rigole. Manue
veut fumer, et moi je dors.
Nous nous installons, et
nous prenons notre première douche. C’est le bonheur, 48h sans se doucher. Ca
fait du bien.
Manue et Georges n’ont plus
d’eau dans leur douche.
Nous mangerons salade de
tomate et salade verte.
Mélanie et moi allons faire
une sieste. Mélanie transpire grave de la nuque. Manue n’avait pas envie de
dormir et nous faisait chier car elle ne voulait pas dormir.
Vers 15h30, nous allons nous
baigner dans le Zambèze.
J’en ai marre d’écrire.
Bonne soirée de Noël, je
suis un peu bourrée. Joyeux Noël ! Vive le Danemark ! Ils ont fait
des décos de Noël. Enjoy Christmas ! I mean Danish Christmas.
MENU DE NOEL
Foie gras
Truffes
Tapenade
Rôti de porc au four (dans
les braises)
Pommes de terre
Patissons
Banane au chocolat.
Wahououou !
Céline
30/12/06
Beaucoup de retard à rattraper.
Ces 5 derniers jours ont étés très denses. C’est maintenant seulement que nous
avons l’impression de souffler un peu.
Petit retour en arrière,
donc.
Le 24, en
fin d’après midi, après une sieste bien méritée suite à nos aventures dans la
gadoue, Manue et moi sommes allés courir le long du Zambèze. Nous avons
traversé plein de petits villages africains, de champs, et l’accueil était très
sympa. Les gens nous disaient bonjour, Manue faisait le clown et les gens
riaient. Elle a même eu sur plusieurs kilomètres une troupe de gamins qui la
suivaient, et qui discutait avec elle. Elle en a eu un point de coté.
Le soir, ça a été l’orgie.
Nous avons fini sur des bananes au chocolat, cuites dans les braises. Nous
avions pour voisins des jeunes danois qui essayèrent pour l’occasion de
cuisiner le plat traditionnel de Noël. Je ne sais pas ce qu’ils voulaient
faire, mais le résultat était immangeable. Nous, on avait un peu pitié pour
eux, avec notre foi gras, notre rôti, nos truffes et tout, et tout, mais bon…
Ce sont les vervets qui
mangeront leur repas le lendemain matin.
25 Grasse
matinée pour nous.
Céline s’est levée à 8h pour
aller à la messe. C’était sa première expérience dans un village africain. Ca
l’a marqué. Le dénuement et la pauvreté.
Dans l’après midi (juste
après le petit dèj), je suis allé nettoyer les outils de la voiture (crics,
treuil, plaques, etc, etc) et huiler tout ça, même les cadenas, pour que ça
fonctionne bien au cas ou, sur la route du retour. Puis je me suis attelé au
démontage du frein arrière droit. Même problème que l’autre jour.
En fin d’après midi, avec
Mélanie et Céline, je suis allé voir les hippos sur le Zambèze, en mokoro. Les
mokoros, ce sont de grosses pirogues taillées dans des troncs d’arbres à
saucisses. Des gars (pullers) à l’arrière nous poussent avec de longues rames
en s’appuyant sur le fond du fleuve. Nous quittâmes donc notre île verdoyante
sur deux mokoros, remontâmes un peu le Zambèze et trouvâmes assez facilement
les pachydermes. Nous sommes restés à une distance respectueuse de 100-200m,
sur des zones peu profondes. C’était cool jusqu’à ce qu’un gros male commence à
s’avancer vers nous. A 50 mètres, nous avons commencé à avoir peur et sommes
rentrés.
26 Matinée
tranquille, démontage du campement. Après déjeuner, chargement et départ vers
Livingstone. Les premiers kilomètres, nous étions accompagnés par un gaillard
qui devait nous montrer une autre piste, moins risquée que la première.
Il a beaucoup plut ces
derniers jours, et la condition des pistes ne s’arrange pas. Sur celle qui nous
fut fatale, les embourbements désespérés se succèdent et ne semblent pas devoir
s’arranger. J’étais à l’avant avec lui, et les trois filles s’étaient serrées
derrière. Elles étaient déchaînées, et notre accompagnateur s’est vraiment
demandé ou il était tombé. Au début il souriait, mais je crois que sur la fin,
il avait peur.
Arrivés sur le goudron, nous
avons passé un bon moment à regonfler les roues. Big Mama ne ressemblait plus à
rien. Non seulement elle avait encore était copieusement aspergée de boue sur
les dernier km, mais en plus un bidon d’huile sur le toit avait explosé (une
branche ?), et tout l’arrière en était badigeonné.
Georges et Big Mama "Noël 2006 vacances aventures"
Très beaux nuages de pluie
sur la route. Enormes, comme de petits ouragans en spirale, dont les centres
vomissaient des trombes d’eau comme si tout le fond d’une bassine avait lâche.
Arrivée à Livingstone en fin
d’après midi. Nous nous sommes installés sur le camping minuscule d’un
backpacker plein de jeunes, mais bondé et bruyant.
Livingstone, c’est une
petite ville coloniale en plein éveil. Nous sommes à 8 km des chutes Victoria.
Beaucoup de petites maisons coloniales aux toits d’onduline, quelques immeubles
modernes (années 60 ?) décrépis, des rues défoncées, du monde, des
couleurs, et de la boue. En plein éveil car jusqu’en 2001, tous les touristes
allaient à Vic Falls, une ville inventée pour le tourisme juste de l’autre coté
des chutes et de la frontière, au Zimbabwe. Mais depuis que Robert Mugabe, le
Président éclairé du pays est devenu fou, le Zimbabwe est parti dans une
descente infernale, sans fin, et les touristes préfèrent venir en Zambie, à
Livingstone.
27 Très
mauvaise nuit. Trop de bruit et pluie. Nous prenons une chambre.
Visite et pic nique aux
chutes Victoria.
Les chutes Victoria,
enfin ! Depuis un an et demi que je suis en Afrique Australe, j’en rêvais.
Nous y sommes restés toute
l’après midi, coté Zambien uniquement. C’est énorme ! D’un coté, les
chutes qui tombent dans une faille de 100m de profondeur, de 50 mètres de
large, sur plus d’un kilomètre, dans un vacarme terrible. Juste en face des
chutes, à la même hauteur, des chemins longent la gorge, et les embruns
soulevés par les chutes y remontent la falaise dans une pluie à l’envers pour
asperger les touristes, dans une belle forêt tropicale.
1/1/07
Journal précédent interrompu
par un bruit d’eau qui boue, dans la voiture. L’ordinateur est branché sur un
transfo que j’ai installé. Nous avons découvert que les fils qui menaient au transfo
étaient très usés, et traînaient dans l’eau. Il y’avait un court circuit.
Les chutes Victoria, donc.
De l’autre coté, le fleuve a
taillé une gorge au milieu de la faille, et en sort dans des rapides
renversants de puissance, en formant une sorte de grand tourbillon. Ca
s’appelle le boiling pot. Un peu plus loin dans la gorge, le fameux pont
ferroviaire style Eiffel frontalier entre la Zambie et le Zimbabwe, d’où
partent les sauts à l’élastique. Ca a été un temps le plus haut saut du monde.
Chutes Victoria Zambie _ Boiling pot
Chutes Victoria Zambie _ Pont frontalier
Chutes Victoria Zambie _ Boiling pot
Chutes Victoria Zambie _ Pont frontalier
Chutes Victoria Zambie _ Vue vers le bas
Chutes Victoria Zambie _ Vue de la faille
Chutes Victoria Zambie _ Détail de chute
Chutes Victoria Zambie _ Manue
Chutes Victoria Zambie _ Manue
Chutes Victoria Zambie _ La faille
Chutes Victoria Zambie _ Danger point
Chutes Victoria Zambie _ Détail bas de chute
Chutes Victoria Zambie _ Détail bas de chute
Chutes Victoria Zambie _ Rideau
Chutes Victoria Zambie _ Georges
Chutes Victoria Zambie _ Danger point
Chutes Victoria Zambie _ Vue de la faille
Beaucoup de babouins. La
puanteur de leurs crottes est omniprésente. Des vervets aussi.
Avec Céline, je suis allé me
balader sur les petites îles juste avant les chutes. Il y avait des crottes
d’éléphants.
Nous sommes tous revenus
avec un bon coup de soleil sur les bras et le cou.
Petit resto sympa en ville,
le soir.
28 Ce jour
la, Céline et Mélanie sont restées en ville, alors que Manue et moi nous sommes
rendus au Zimbabwe.
Le Zimbabwe.
-
Visa pour une
entrée (et donc une journée) : 30 USD par personne.
-
Entrée aux
chutes victoria : 20 USD par personne
-
Marche avec les
lions : 100 USD pp (réduc de 50% grâce à Waldo)
-
Course en taxi
de 1km : 5 USD
-
Pas de coca, pas
d’essence
Ce petit aperçu est assez
éloquent de la mentalité qui prime au dela du Zambèze. Je pourrais m’arrêter
la, mais je vais quand même développer un peu pour la forme.
Nous avons marché à travers
le pont, pu apprécier la vue dantesque sur la gorge, et vu un saut à
l’élastique…
Le mec de l’immigration était
plus que pas aimable. J’ai du lui faire répéter 3 fois ce qu’il disait car il
avait la bouche aussi pleine qu’un chiotte bouché.
La ville de Vic Falls est
propre, moderne… et vide de touristes. On se fait harceler gentiment par des
vendeurs de tous poils. Ici, l’argument de vente n’est pas « c’est beau,
bonne qualité… » Mais « S’il vous plait, pour nourrir une famille de
trois enfants » On sent plus de besoin et de honte que d’agressivité et
d’esprit commerçant. Et quand le rare touriste a enfin daigné montrer une
volonté d’acheter, on essaye de matraquer un maximum, car il faudra tenir
longtemps avec cette vente.
Nous avons rendu visite à
Waldo, un ex-collègue qui travaille ici depuis quelques années. Un grand
gaillard très gentil. Il n’a jamais été en pays francophone, mais il parle très
bien français. Il dit que c’était pour les filles.
Les chutes coté Zim sont
très belles aussi. Encore plus fracassantes, vu que c’est la que descend le
plus gros du débit. Par endroits, il y’a trop de brume pour qu’on puisse
prendre une photo, à cause de l’eau et du manque de visibilité.
C’est beau. Ca vaut vraiment
le coup.
Chutes Victoria Zimbabwe _ Vue vers la Zambie
Chutes Victoria Zimbabwe _ Faille depuis Danger point
Chutes Victoria Zimbabwe _ Cataracte
Chutes Victoria Zimbabwe _ Cataracte
Chutes Victoria Zimbabwe _ Cataracte
Chutes Victoria Zimbabwe _ Bout des chutes
Chutes Victoria Zimbabwe _ Vue sur la faille depuis le bout
L’après midi, nous sommes
allés marcher avec les lions dans un lodge prés de Vic Falls. Nous étions un
sacré paquet de touriste, 11. C’était un peu beaucoup.
Nous avons marché dans la
brousse pendant deux heures, avec trois jeunes lions.
Nous étions un peu déçus sur
le coup, car nous étions nombreux, et les lions n’étaient pas adultes. Ils
avaient entre 5 et 18 mois.
Nous avions tous un bâton,
et on nous avait arrosé soigneusement d’instructions en tous genres sur le
comportement à avoir ou pas avec les bébêtes. Nous étions accompagnés par trois
rangers confirmés. Ils étaient toujours sur le qui-vive. Très professionnels,
il s’en est découlé une fausse impression de décontraction.
Mais en fait, des lions
adultes sont trop dangereux. Et puis la grosse lionne de 18 mois, elle pesait
déjà dans les 90 kilos, ce qui est déjà pas mal (adulte 120 kg pour les
femelles, plus de 200 kg pour les males). Et le petit bout de choux de 5 mois à
qui on avait envie de faire un gros câlin, il avait déjà de sacrées patounes
armées de griffes plus que respectables.
On serait tombés à pied dans
la nature sur les trois mêmes bestioles, nous n’aurions pas du tout, mais alors
pas du tout été dans le même état d’esprit.
Marche avec les lions _ Sur des branches
Marche avec les lions _ Sur des branches
Marche avec les lions _ Lionceau sur branche
Marche avec les lions _ Lionceau sur branche
Marche avec les lions _ Georges
Marche avec les lions _ Georges et les lions
Marche avec les lions _ Georges et les lions
Marche avec les lions _ Manue et les lions
Marche avec les lions _ Georges et les lions
Marche avec les lions _ Georges et Manue
Marche avec les lions _ Pauvre tortue !
Retour tard à Livingstone.
Traverser la frontière de nuit, seuls, sur le km de no man’s land entre les
deux postes, ce n’est pas rassurant. Nous avons marché assez vite.
C’est que Vic Falls est un
parc national. La nuit, aux abords de la ville, en plus des hommes, il y a des
lions et des éléphants qui rodent.
29 Ce
matin la, réveil à 7heures et demi. Ouche. Nous n’avons plus l’habitude…
Petit dèj copieux, et nous nous
sommes rendus chez un tour opérateur spécialisé dans le rafting. Re-petit dèj,
et on nous a armé d’une pagaie, d’un casque et d’un gilet de sauvetage. Le
gilet de sauvetage était très serré, on avait un peu de mal à respirer. Ils
insistaient là dessus.
Petit discours sécurité et
instructions pour la journée, de la part d’un gaillard qui semblait capable de
tenir indéfiniment en équilibre sur les fesses, en simulant la position de
sécurité à avoir dans les rapides, pieds en avant. Des abdos en béton, c’est
certain. D’ailleurs, tous ces gaillards que nous verrions ce jour étaient
musclés comme des athlètes. Des bras gros comme mes cuisses, et des muscles
dont nous ignorions l’existence.
C’est que dans ce boulot, il
faut ramer, nager, et trimballer tout le matériel à dos d’homme jusqu’au fond
de la gorge, et l’en ressortir.
On nous a ensuite amené aux
chutes. Nous nous sommes retrouvés devant le boiling pot. Une dizaine de rafts
étaient prêts à partir. Nous avions deux rafts avec 5 et 4 clients, avec 1 barreur
par bateau. Un raft avec deux gars en apprentissage, et deux kayaks pour notre
sécurité, pour ramasser les morceaux.
C’était un peu le bordel, et
il fallait franchir ce premier rapide pour vraiment commencer la ballade. Les
embarcations s’y jetaient pour passer ce barrage naturel et rejoindre le cours
de la rivière de l'autre coté. Ceux qui n’y arrivaient pas étaient renvoyés par
ce grand tourbillon vers le point de départ… avec les morceaux. C’est que c’est
monstrueux. Nous regardions les rafts se retourner, les gens jetés en pâture à
charybde, et qui semblaient être projetés vers une impressionnante paroi
rocheuse.
Nous étions pleins
d’appréhension. Que faisions nous là ?
Sur un autre raft, j’ai vu
une fille qui pleurait.
Nous avons tiré dans notre
raft un cinquantenaire barbus qui avait été ramené vers nous par le contre
courant. Il est resté prostré, en état de choc, au sol, une bonne minute. Et
puis il a rejoint son raft et ils sont retournés au feu.
Et nous nous sommes lancés, avec
toute la hargne du monde nous fendions nos pagaies dans l’eau bouillonnante,
convaincus (enfin, moi, je ne sais pas pour les autres) que nous, nous
passerions. On y va ! Nyamey-nyamey (le Dieu du Zambèze est une
pédale !!!
Au premier mur d’eau qui souleva
le raft, nous sommes passés ! Le deuxième, je n’ai rien compris… Je me
suis retrouvé à l’eau, sous l’eau.… Du calme ! J’ai le gilet je vais
remonter… Je ressors, de l’air !! Un autre mur d’eau
Aglou, aglou, nager
frénétiquement ver le haut, mettre les jambes devant…
De l’air !! Un rocher
aaaahhh !
Aglou, aglou…
De l’air !! Un rocher
aaaahhh ! Et c’est la qu’on ne regrette pas du tout le gilet de sauvetage…
Aglou, aglou
Sorti du rapide… Vivant, de
l’air…
Un kayak vient me récupérer.
Ou sont les autres, ou est Manue. Je ne les vois pas. Il sont restés de l’autre
coté du rapide, dans le contre courant. Moi, à ma manière, je suis passé.
On me hisse dan un raft, et
je me pose au fons avec un gros rot tonitruant. J’ai bien bu la tasse…
Les autres me rejoindront
quelques minutes plus tard. Manue et Céline sont elles aussi tombées à l’eau en
même temps que moi, mais on pu être récupérées de l’autre coté, avec notre
raft.
A partir de la, Céline se
mettra au fond du raft au moindre petit rapide.
Et il faut dire que nous avons tous fait ça à des degrés divers, dés que
ça devenait un peu chaud.
Il y’eu 23 rapides. Certains
étaient énormes, comme le premier. D’autre juste pas trop méchants. Mais même
le plus gentils était bien plus féroce que tout ce que j’ai pu voir sur
l’Ardèche ou l’Ohio.
Je me souviens d’un rapide
ou après un mur, je me retourne et plus de Manue. Je l’appelle, je ne la vois
pas. J’ai peur qu’elle soit sous le bateau. Je me redresse dans le raft, alors
ça bouge terriblement. Aucune trace. Elle ré émergera 30 secondes plus tard,
assez loin de nous, après une bonne peur et une bonne rasade de l’eau saine et
vitaminée du Zambèze.
Dans la furie du Zambèze, je
suis tombé sur Moses, un stagiaire, et ça lui a arraché l’ongle du gros orteil.
Il n’a rien dit sur le coup. Il abandonnera à la mi-journée.
Le casque n’est pas de trop.
Je me suis pris un bon coup de rame sur le crâne.
Alors que nous étions dans
l’eau entre deux rapides, Neil, un irlandais qui était avec notre raft,
flottait devant moi à 2 mètres. Et pfuiiit ! Plus de Neil, disparu sous
l’eau, avec gilet de sauvetage et tout… Je me retourne, je le cherche, je
l’appelle. C’est flippant. On se croit dans un mauvais film d’épouvante. Et
voila qu’il reparaît derrière moi, à quelques mètres, complètement éberlué.
C’est que le fleuve, s’il
n’est pas plus large que l’Ardèche (ben oui, désolé, mais on a les références
qu’on a) est bien plus profond, plus rapide. Jusqu’à 100 mètres de profondeur,
avec des remous et des tourbillons extrêmement puissants même dans des zones
calmes.
PC, notre barreur, nous
foutait à l’eau régulièrement, et semblait avoir concentré son attention sur
Mélanie.
Alors que nous étions tous à
l’eau (il faisait chaud), je vois qu’un sud africain de l’autre bateau est en
difficulté. Il est en train de paniquer complètement. Je vais l’aider. Il
m’agrippe de toutes ses forces, me serre contre lui, et du haut de ses 100
kilos, me maintient sous l’eau en se servant de moi comme bouée.
Je me suis senti en grand
danger. Je me suis dit « Mais il veut me tuer ! ». J’ai
poussé de toutes mes forces, et j’ai réussi à me séparer de lui. J’étais prêt à
frapper. J’ai maintenu une distance de sécurité, et je lui ai hurlé « Stay
away from me, don’t touch me ! ». Je me suis alors contenté d’appeler
à l’aide.
C’est dur de voir quelqu’un
couler sans rien pour faire. Il avait essayé d’enlever son gilet, il coulait
dans son gilet, la tête sous l’eau.
Un raft est arrivé. Il a
fallut attendre au moins une minute, qu’il se calme, avant de pouvoir le hisser
à bord.
Le soir, il me remercierait,
tout de même.
En fin d’après midi, fin de
périple. Les paysages étaient de toute beauté. Nous étions au fond d’une gorge
de 200m. Il fallut, en dernier effort, sortir de la gorge avec notre matériel.
Quelle journée. Nous nous
sommes régalés.
C’était exceptionnel.
Le rafting dans les gorges
du Zambèze, c’est vraiment à faire. Les paysages sont remarquables, les
émotions sont clairement là. Mais il faut savoir qu’on entre là dedans avec un
risque plus qu’infime tout de même de se rompre un os ou deux.
Bravo à Mélanie et Manue,
qui l’avaient déjà fait.
Le soir, nous sommes allés,
ave Neil boire un verre avec PC et Kabila, un de nos kayakistes. C’était sympa,
sauf que PC semblait persuadé de ses charmes auprès de Mélanie. Face à son
manque de succès, il jeta son dévolu sur la pauvre Céline, qui ne savait plus
ou se mettre.
Un chilien bourré est venu
nous emmerder. Il faut être fou, seul face à 7 personnes dont 2 montagnes de
muscles.
Après des adieux bienvenus,
surtout pour Céline, nous nous sommes faits un petit resto avant de nous
couchés, décapés par cette journée. Brûlés par le soleil aux genoux.
Mélanie et Céline sont
reparties à Windhoek le lendemain matin, à 4h30.
Nous étions bien content de
les avoir avec nous pendant cette semaine. Nous nous sommes bien amusés, et les
rires n’ont pas été rares du tout.
Avant-hier.
Seuls à nouveau, nous nous sommes installés dans un camping prés du fleuve,
hors centre ville. Beaucoup de moustiques. Un peu de bruit d’un resto sur la rive.
Mais nous sommes bien mieux ici.
Nous faisons faire des
travaux de soudure sur la voiture dans un atelier bien crado et africain au
bord d’un marché. Le pot (encore), et une barre marche pied du coté droit qui
avait cassé pendant notre naufrage dans la boue. Le travail a l’air impeccable.
Nous avons aussi lavé la
voiture, sous la pluie. Elle en avait bien besoin.
Visite de deux marchés de la
ville.
Hier au
matin, la bassine avait récolté quelques bon centimètres d’eau supplémentaires.
Nous avons découvert que nos
batteries (nous en avons deux) étaient à
plat, suite au court circuit de la veille. J’ai bidouillé une réparation du
câble. Walter et Jutta, deux campeurs allemands, nous ont aidé à démarrer la
voiture.
Hier soir, nous les avons
accompagné dans un resto africain pour le nouvel an. Buffet à volonté (j’ai
abusé), spectacle, danses africaines, défilés de mode. C’était sympa comme
tout. On a même eu droit aux chapeaux pointus brillants, aux bidules en tous
genres qui font du bruit et qui te permettent de faire un peu le con. Bonne
soirée.
Soirée de Nouvel An _ Jutta et Walter
Soirée de Nouvel An _ Spectacle
Soirée de Nouvel An _ Douze coups de minuit
Soirée de Nouvel An _ Défilé de mode
Soirée de Nouvel An _ Défilé de mode
Soirée de Nouvel An _ Défilé de mode
C’est notre deuxième nouvel
an.
Ce matin,
petit déjeuner avec Jutta et Walter. Puis nous sommes allés voir un électricien
en ville dans le garage d’une compagne ide sécurité en congés de nouvel an. C’était
un peu improvisé, tout ça, mais le gars a fait du bon boulot, je crois. Il a
bien démêlé, supprimé, remplacé le fouillis de câbles rouillés et à nus qui
semblaient s’être accumulés depuis des temps immémoriaux.